De Corme au Cap Finistère

De Corme au Cap Finistère

Pour fuir le vent qui forcit et se rapprochera de la côte dans les jours à venir, nous repartons de Corme dès le lendemain, direction le port de Camarinas distant d’une vingtaine de milles. Devant la baie de Camarinas, nous marchons si bien (6,5 nœuds en moyenne) que Benoit décide de continuer et de passer le cap Finistère. 40 milles en théorie mais beaucoup plus en réalité, nous sommes vent arrière et vu le vent et les vagues, le bateau est trop volage, nous tirons des bords pour faire prendre le foc.

La côte de la mort

Entre Malpica (à l’ouest de la Corogne) et la cap Finistère, la côte prend un aspect plus sauvage. Cette région, appelée Côte de la Mort (« Costa da Morte » en galicien), tire son nom des nombreux naufrages que les conditions de navigation difficiles de la région provoquaient. Et sans doute que les feux allumés par les pilleurs d’épaves favorisaient certains naufrages ! 

En route vers le Cap Finistère

La région est peu urbanisée, seulement par quelques villages de pêcheurs, ce qui en fait une des régions les plus sauvages d’Espagne. La côte est une succession de caps, de rias et de plages, avec de temps en temps un petit port, des paysages qui rappellent parfois l’Irlande, parfois la Bretagne.

Les conditions météo s’améliorent
Le phare du Cap Finistère

Le vent faiblit, vers 16h00, nous contournons le cap Finistère et entrons 4 milles plus à l’est dans la baie des Sardeniero. Et là quelle est notre surprise de ressentir un souffle de vent chaud transportant les odeurs des pins et des eucalyptus des collines environnantes.

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