Sardineiro

Sardineiro

Après le passage du Cap Finistère, nous sommes étonnés de voir des personnes à la plage et n’avons qu’une envie, les rejoindre. Nous mettons le kayak à l’eau et pagayons jusqu’à une plage à 200 m du bateau. Elle est magnifique, Benoit se baigne, l’eau verte et froide me dissuade.

1ers essais de kayak à Foleux

Le long de la plage devant le village de Sardiniero la végétation est luxuriante :

Figuier de barbarie

A Sardineiro, nous sommes surpris de découvrir la façon dont les Galiciens honorent leurs morts.  En Galice, les “casas dos mortos” ou “maisons des morts” sont des structures traditionnelles que l’on trouve souvent dans les jardins ou proche des maisons. Ces petites constructions en pierre sur pilotis servent à honorer et à se souvenir des défunts. Elles ressemblent à des chapelles miniatures et peuvent contenir des objets personnels, des photos, et des offrandes. Elles comportent parfois un volet fermé auquel on accède par une échelle.

La baie est protégée des vents d’est, il y a très peu de fetch (espace libre d’eau où les vagues sont libres de se former), le vent souffle cette nuit jusqu’à 26 nœuds, autant dire que nous dormons d’un œil.

Le lendemain, nous passons une journée peinard, journée d’été soleil et plage (l’eau a étonnamment retrouvée une couleur cristalline), nous nous baignons et bouquinons à l’ombre. Il fait jusqu’à 28 degrés dans la bateau.

Déjeuner dans le cockpit à Sardiniero

Cette nuit, il est quand même prévu 28 nœuds rafales à 30, Benoit pose une seconde ancre. Nous dormons d’un œil pour vraiment s’endormir au matin.

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