De la plage de Mourisca à Vigo – 16 milles

De la plage de Mourisca à Vigo – 16 milles

Nous sommes restés coincés sur la plage de Mourisca pendant 3 jours, le premier nous sommes partis en stop puis en bus pour aller acheter de l’essence à Cangas. Au passage nous avons fait quelques courses de nourriture. Le second jour, pas de vent, brouillard à couper au couteau, nous avons patienté. Le 3ème jour nous avons décollé malgré la brume épaisse mais la météo a prévu sa dissipation en fin de matinée.

Nous sommes dans le brouillard, nous sommes dans la blancheur opaque, temps suspendu, nous ne voyons ni la terre ni les îles ni les bateaux alentours. Sans repères nous éprouvons un léger vertige et quelques nausées. Le moteur hors-bord nous pousse à 3,5 nœuds voire 4 nœuds, ce qui n’est pas si mal. Nous avons 16 milles à parcourir, le courant nous sera favorable lorsque l’on entrera dans la ria de Vigo.

 

Nous croisons quelques bateaux fantomatiques que l’on voit au dernier moment. Vigo est le plus grand port de commerce d’Espagne, heureusement les cargos ont leurs chenaux. Et heureusement nous pouvons repérer les cargos et autres embarcations équipés de l’AIS ( le système qui grâce au positionnement par satellite (GPS)) nous indique sur la carte la position, la vitesse, la direction, le point éventuel de rencontre des bateaux alentours.

Vers 15 h le brouillard se lève petit à petit, nous commençons par apercevoir la côte puis les maisons puis les couleurs, de nombreuses exploitations aquacoles occupent toute la partie nord de la ria. Puis ce qui nous apparait comme des montagnes (en fait de hautes collines) sur la partie sud de la ria surgissent à leur tour ainsi que derrière nous les iles Scies que nous avons longé dans la brouillard.

Le vent se lève, nous mettons les voiles avec soulagement !

Nous arrivons à 16h00 à notre destination, le port et chantier naval de Punta Lagoa à l’est de Vigo. Les marineros nous aident pour l’accostage. Ouf.

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