Bilbao

Bilbao

Nous avons été surpris par la quantité d’espaces verts, le nombre de jardins, par les aménagements impressionnants pour les enfants, pour les piétons, pour les cyclistes. La mairie de Bilbao organise l’Aste Nagusia, neuf jours de divertissement pour tous les âges / concerts, défilés, exhibitions et danses basques, sports ruraux, spectacles de rue, cirque… Bilbao qui dit oui au plaisir de vivre ensemble, ouverte à toutes les formes de vivre la fête. Nous avons eu la chance de nous trouver à Bilbao pendant ces festivités et il est très agréable de passer d’un jardin à un autre attirés par le son d’un concert, par exemple.

Visite incontournable du musée Guggenheim

Les œuvres exposées, art moderne, sont parfois monumentales mais l’émotion n’est pour nous pas toujours au rendez-vous. Nous n’avons sans doute pas les codes !

Montée des eaux d’El Anatsui

2019 Fil d’aluminium et de cuivre 8 m x 14 m

Au cœur de son travail se trouve une réflexion sur l’impact que les forces colonisatrices et postcoloniales mondiales ont eu sur les cultures africaines, et sur la dualité entre résilience et fragilité, tant chez les hommes que dans la nature.

Yoshitomo NARA

Figures d’enfants audacieuses et caricaturales avec de grandes têtes et de grands yeux, parfois menaçants, provocants et insolents, ou mélancoliques et peu sûrs d’eux, qui, au fil du temps, sont devenus de plus en plus sereins et réfléchis. 

The Matter of Time de Richard Serra

Sculpture en acier, au sein de laquelle on circule pour une expérience du temps et de l’espace en mouvement, avec des dimensions vertigineuses.

Jeff Koons a conçu cette sculpture publique (structure en acier, substrat et fleurs) dans le but d’attirer, de susciter l’optimisme et d’instiller, selon ses mots, « la confiance et la sécurité ». Le chiot (12,40 m de haut 8,20 m de large) robuste et coloré qui monte la garde aux portes du Musée, attire le regard et surprend.

L’artiste basque Aitor Ortiz créé à partir des photos de la carrière de marbre noir de Markina sa série Murs de lumière. Il insère des espaces quadrangulaires de lumière blanche et pure dans la masse de pierre. Pour l’artiste, le contraste entre le volume pierreux et le cube de lumière représente la dichotomie entre le visible et l’imaginable, entre la lumière et l’ombre, entre l’organique et le matériel, entre l’abstraction et le spirituel. De façon spontanée et brute, en accès direct à l’émotion, sans y mettre forcement les mots, nous avons bien aimé cette œuvre.

Bouche de métro !
Devant le musée de la marine, véritable chaine d’ancre !

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