Giron, la grande ville

Giron, la grande ville

A Giron demie journée plage, nous allons nous baigner, ce qui n’est pas si souvent. La plage est immense et il y a foule sur le sable. Mais on est face à l’immensité de l’océan et il est possible de nager tranquillement.

Nous restons 3 nuits à Giron, nous sollicitons un mécanicien pour changer le joint de la turbine à eau de mer du moteur. Le joint abimé laisse passer une goutte d’eau toutes les 20 secondes qui s’écoule dans les fonds du bateau. Et ce n’est pas sain d’avoir de l’eau de mer sur les boulons de quilles. On aurait dû de méfier quand le réparateur nous a demander si on voulait que la pompe soit démontée !! Evidemment qu’il fallait la démonter pour changer les joints. Le travail a été confié à un jeune qui visiblement n’avait jamais réalisé cette tâche. Nous avons remonté une pompe qui fuyait 20 fois plus après cette intervention !!

Quand on navigue, cela peut paraître paradoxal mais on marche beaucoup. Soit on marche pour trouver un mécanicien, un boulanger (qui fait du pain au levain !), les sanitaires, une laverie etc… Soit on marche pour visiter. En Espagne du nord c’est montagneux et les villes sont à flanc de coteaux, les villes ont quelques fois des escaliers partout, pour passer d’un quartier à un autre, d’une rue à une autre, d’une maison à une autre, comme à Mutricu, à Lastrée, à Cudillero.

Et à Giron, j’ai marché en moyenne 8 km par jour ! Le podomètre installé sur mon téléphone, s’il était doué d’analyse, ne comprendrait pas mon rythme. Certains jour quelques pas (je suis en bateau) d’autres jours des kilomètres (je suis à terre). De plus certains jours je ne prends pas mon tél avec moi.

Ce qui nous surprend dans ce nord de l’Espagne c’est :

  • La place laissée aux cyclistes et piétons. C’est simple le centre ville leur est entièrement réservé. Nous croisons très peu de voitures et donc il n’y a pas d’embouteillages, ni de bruits, ni de pots d’échappement. Les cyclistes ont leurs voies et les piétons doivent faire attention à ne pas les traverser n’importe comment.
  • Nous ne savons pas où sont les voitures ?  Y a-t-il des parkings à l’extérieur des villes ? Oui nous en avons vu à l’extérieur de petites villes touristiques. Y a-t-il des voies routières de contournement ? Oui nous en avons vues à Bilbao (où nous avons emprunter une voie piétonne large comme une route à 2 voies ! + 1 voie pour les vélos).
  • Les nombreux espaces collectifs tels que les parcs et espaces verts, surtout dans les grandes villes comme Bilbao, Giron et moins dans les petites villes à flanc de coteaux. Les villes et villages disposent de nombreuses places, des espaces où se retrouver et souvent 1 grande place pour les grandes fêtes.
  • Le nombre de cafés et restaurants très fréquentés par les habitants. Les cafés et restaurants ont toujours une terrasse, les parasols servent aussi de parapluies. Les établissements sont à tous les coins de rues, de places, quelques fois mitoyens. En ville, les restaurants ont souvent une déco très soignée.
  • L’inox est partout en grande quantité, des kilomètres de garde-corps en inox, la moindre balustrade est en inox, c’est fou et magnifique.
  • Le nombre de cargos et le nombre de ports les accueillant. La moindre baie dès lors qu’elle a chenal de 7m de profondeur aménage un quai pour les cargos.
  • Les façades de maisons et d’anciens immeubles sont très travaillées et notamment comportent des oriels (sortes de bow-windows), des baies vitrées décalées de la façade. Ce qui ressemble à certaines maisons en Angleterre.
Les oriels ornent les immeubles comme les maisons individuelles

Oriel : les principales différences avec une bow-window

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