Santona puis Santander

Santona puis Santander

Avec Bilbao nous quittons le pays basque pour entrer à l’ouest en Cantabrie où nous ne ferons qu’un court séjour à Santona et Santander. Nous avons profité pleinement du pays Basque, nous avons pris le temps de visiter les villes de la côte. Il nous faut avancer maintenant vers la Corogne pour éviter les grandes houles et fort vents de l’automne. Puis pour descendre le long du Portugal jusqu’en Algarve que nous envisageons de rejoindre d’ici fin octobre. Nous avons donc deux mois devant nous pour profiter de la Galice et du Portugal.

 Après avoir visité le pont de Biscaye, nous retournons au bateau, via le kayak puis nous partons dans l’après-midi pour la baie de Santona, un mouillage à une vingtaine de milles d’Arenas (port de Bilbao), soit environ 4 ou 5 heures de navigation. La baie de Santona est peu profonde mais grande (2 par 4 km), elle est bordée d’une dune et par deux villes. Santona est la capitale de l’anchois. La ville comporte de nombreuses conserveries et vie de la transformation de cette production exportée dans le monde entier.

Le port est réservé aux bateaux de pêche

Le premier jour est une journée farniente, au soleil, à ne rien faire, à rester sur le bateau pour lire, se reposer, se dorer au soleil. Le second jour, je fais l’avitaillement et cherche un coiffeur. A 12h Benoit me téléphone, le vent est bon, il faut partir dès que possible… je ne suis pas encore passée au shampoing !

Vers 16h nous partons pour Santander, autre mouillage situé à environ 22 milles. Nous arriverons juste avant la nuit. Santander est une anse assez étonnante, c’est un grand port de fret et de tourisme, de nombreuses activités se côtoient. L’entrée de la baie est bordée d’une dune (sauvage comme on l’imagine). Les cargos frôlent la dune, une ribambelle de bateaux pêche promenade sont dans le chenal ou tout à côté, pas loin il y a les pédalos, les courses en paddle, quelques voiliers au mouillage et un gigantesque paquebot d’une dizaine d’étages, on dirait une ville à lui tout seul. Sans oublier les avions qui atterrissent, la zone d’atterrissage traverse la baie et il faut prévenir la tour de contrôle quand on entre dans la zone ! Et tout ce monde se côtoie et étonnamment nous y avons bien dormis, pas de bruits !

Le casino de Llanes (1909) est plus joli que celui de Port-Navalo/Arzon !
Entrée du port de llanes

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